En France, 2/3 des semis de prairies sont réalisés à la fin de l’été. Néanmoins, dans certains cas le semis de printemps est à privilégier.
Semis de printemps des fourragères
Il faut attendre d’avoir passé le risque des derniers gels, mais il faut en même temps éviter les semis trop tardifs dans les zones à risque de sécheresse précoce. Les plantes doivent avoir suffisamment de temps pour développer leur système racinaire avant l’été. Les semis de printemps sont assez courants sur les sols très hydromorphes et inondés régulièrement l’hiver.
Notre conseil : pour limiter le risque de gel, semez à partir des dates indiquées ci-dessus. En altitude (zones en blanc), la date de semis sera déterminée par le ressuyage du sol (source GNIS).
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L’ensemble des conditions sont réunies pour favoriser l’implantation des prairies. Le sol est réchauffé, la pluviométrie est souvent plus importante qu’au printemps, les adventices sont en fin de cycle, donc moins concurrentielles. La date maximale de semis sera définie en fonction de la date de risque de gel.
L’objectif est d’avoir des plantes au stade 4-5 feuilles pour les graminées ou 2-3 feuilles trifoliées pour les légumineuses, avant les premières gelées.
De plus, avec les semis de fin d’été, la prairie est en pleine production dès le printemps suivant et permet de couvrir les sols en hiver. Si le semis a été réalisé tôt (vers le 15 août), une récolte du fourrage est possible pendant l’automne. Outre des conditions très particulières, il faut donc favoriser les semis de fin d’été.
Un choix stratégique : pour les ray-grass d’Italie non alternatif, il peut être parfois intéressant d’opter pour des semis de printemps de manière à avoir exclusivement des repousses feuillues toute la première année. Par exemple dans une parcelle proche des bâtiments pour optimiser le pâturage. Pour plus d’informations, consultez notre dossier concernant l’alternativité et la remontaison, en cliquant sur le bouton ci-dessous :
