De quoi dépend la densité de semis ?
- Selon les conditions climatiques de la zone, les risques ne sont pas les mêmes. Une région froide avec un risque de gel accroît les pertes de plantes pendant l’hiver : la densité sera plus élevée. Au contraire, une région à fort risque verse recommandera des densités de semis plus faibles ;
- Les sols caillouteux, séchants ou hydromorphes limitent le tallage et accentuent les risques de pertes, il est préférable d'augmenter la densité de semis ;
- Il est conseillé de pratiquer des densités plus faibles sur les semis précoces pour éviter les excès de tallage, et des densités plus élevées sur les semis tardifs pour compenser les tallages réduits et les pertes de plantes. Il est recommandé d’augmenter la densité de semis de +1 % par jour après la période de semis optimale de la région ;
- Une dégradation des conditions de semis ou une mauvaise préparation du sol entaineront une augmentation de la densité.
Quelles sont les densités de semis préconisées par région ?
Ces chiffres sont donnés à titre indicatif pour des dates de semis optimales. En cas de conditions de semis difficiles, ces densités seront à augmenter de 10 %. En règle générale, une densité légèrement inférieure à l’optimal génèrera peu de pertes de rendement, car les composantes de rendement peuvent compenser ce manque. À l'inverse, une densité trop élevée augmente le coût des semences, mais aussi le risque de verse et la pression maladies. L’objectif de plantes par m2 en sortie hiver doit cependant tenir compte d’un taux de pertes de 15 à 30 % selon les situations : en moyenne 15 % à la levée et 10 à 20 % pendant l’hiver.
Qu'en est-il pour les semis de printemps ?
En semis de printemps, la réduction de densité de semis n’est pas préconisée : l’établissement de la culture est rapide, les compensations par les composantes de rendement sont rarement possibles. Dans un contexte de cycle court, c’est « la course au nb de grains/m² » qui est primordiale pour l’obtention du meilleur rendement.