Lutter contre les maladies par le choix variétal
Pour les éleveurs, il n’y a aucun moyen de lutte contre les maladies des plantes prairiales, contrairement aux solutions chimiques existantes pour d’autres cultures. Le choix d’une variété tolérante aux maladies est donc primordial. C’est grâce au travail de sélection que nos variétés sont de plus en plus performantes sur ce critère. Les maladies peuvent être dues à des virus, des champignons, des bactéries, et véhiculées par certains insectes. Les variétés tolérantes apportent donc des garanties aux éleveurs pour sécuriser leurs systèmes.
Privilégier la génétique pour un meilleur rendement
Lors d’attaques sérieuses de rouille par exemple, le rendement de la prairie peut être altéré de 70 %. Des dégâts de nématodes sur luzerne peuvent faire disparaitre la totalité de la parcelle dans les pires conditions. Mieux vaut investir un minimum dans la génétique pour préserver le capital « production » des prairies.
Préserver la qualité
Un fourrage malade est un fourrage moins appétant, donc les quantités ingérées sont moindres. De plus, il est moins digestible, ce qui a un impact direct sur la production de lait ou de viande.
Caractéristiques de quelques RGA de notre gamme (source Herbe-book 2015)
La ploïdie, quelles incidences ?
Incontestablement, les variétés tétraploïdes sont d’une manière générale plus tolérantes aux maladies. Le doublement de leur patrimoine génétique leur permet globalement d’être plus tolérantes. Mais avec le travail permanent de la sélection, l’écart entre les diploïdes et les tétraploïdes tend à se réduire au fil des années.
Pour quand la variété parfaitement tolérante ?
Bien que la note maximale de 9 sera atteinte d’ici quelques années pour les ray-grass anglais, les progrès seront nécessaires malgré tout. En effet, les souches de champignons ou virus évoluent constamment et finissent par contourner plus ou moins les tolérances naturelles des plantes. C’est pourquoi la variété parfaite sur ce critère n’existera jamais !