Le colza est une culture qui a un besoin unitaire azoté élevé. L’azote est généralement la charge opérationnelle la plus importante en colza d’hiver. Enjeu majeur, la nutrition azotée nécessite précision et souplesse afin de favoriser la régularité de rendement.
Le colza, une culture exigeante en éléments nutritifs
Bien que le besoin unitaire en azote soit élevé, de l’ordre de 7 unités par quintal produit, l’azote n’est pas le principal facteur limitant du rendement en colza surtout si le phosphore et le soufre sont négligés. L’oléagineux a besoin d’absorber 90 kg de P2O5 pour un objectif de rendement de 35 q/ha et de 75 u/ha de soufre sous la forme assimilable (sulfate) au printemps en début montaison (stade C2/D1).
Fertiliser son colza, une étape difficile sans garantie de résultats
L’azote est très difficile à piloter et les situations de fertilisation optimales sont rares. En effet, ajuster la bonne dose de N au bon moment s’avère être très technique et compliqué, et ce, malgré les OAD (Outils d’Aide à la Décision) disponibles.
Les conditions climatiques impactent l’absorption de l’azote :
- Un temps humide en sortie d’hiver empêche un apport précoce (portance des sols)
- Un temps sec au printemps peut impacter la dissolution de l’engrais
- Un temps froid minimise la minéralisation de la matière organique et donc la disponibilité de l'azote
La caractéristique du colza est son fort décalage entre périodes d'absorption d'azote et périodes de gros besoins. Il existe un fort système de remobilisation des réserves sur l'espèce. L'estimation du rendement objectif est aussi particulièrement difficile à appréhender sur la culture. Le rendement final est soumis à des incertitudes jusque tard dans la saison et une mauvaise assimilation azotée du colza peut entrainer des pertes préjudiciables :
La génétique : la meilleure solution pour optimiser rendements et revenus
Grâce à l'Avantage « N-Flex », les colzas LG disposent d’une meilleure régularité de rendement en condition azotée non optimale par rapport aux hybrides classiques. Ils ont donc la capacité à optimiser l’azote disponible durant le cycle végétatif et à mieux tolérer les manques ponctuels de fourniture azotée du sol (apports décalés, sécheresse, etc.).
Choisir une variété qui tolère mieux les manques ponctuels d’azote permet :
- De réduire l’impact d’une fertilisation azotée non optimale
- Une meilleure utilisation de l’ensemble de l’azote disponible par rapport aux hybrides classiques
- Une meilleure régularité de rendement en fertilisation azotée optimale et non-optimale par rapport aux hybrides classiques
- D’obtenir des marges maximisées
- Une meilleure productivité de l’azote
- Une production plus durable (bilan émission GES amélioré)
Variété « N-Flex » et variété témoin en essais réduction d’azote (- 80 unité N/ha)