1. Choisir des variétés de colza adaptées

Au moment de faire le choix de la variété que vous sèmerez, plusieurs critères sont à prendre en considération :

  • Votre secteur géographique, son climat et les types de sol que l’on peut y trouver
  • Sa dynamique de pousse à l’automne et une biomasse importante avant l’hiver
  • Sa résistance aux maladies d’automne
  • Sa régularité, avec un haut potentiel de rendement quelles que soient les conditions de l’année

LG est à vos côtés grâce à des variétés dotées d’Avantages génétiques qui permettent à la culture d’exprimer tout son potentiel de rendement. En colza vous retrouverez les Avantages suivants : 

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2. Définir la bonne date de semis, la bonne densité et adapter la préparation du sol


Pour optimiser la date de semis, voici quelques principes à garder en tête :

  • Déclencher son semis avant une pluie annoncée plutôt qu’après.
  • En cas de semis direct et de couvert associé, afin de bénéficier de températures plus favorables à un développement rapide du colza et des plantes compagnes, avancer de quelques jours les préconisations usuelles.
  • En sols profonds et à forte disponibilité en azote, l’azote disponible justifie souvent des semis moins précoces.

La question du peuplement et de la densité est également déterminante. Il est nécessaire de viser 20 à 35 plantes/m² à l’automne (pas plus) et 2cm de profondeur.

Enfin, la préparation du sol reste un élément essentiel dans votre stratégie.

  • Pour les sols argileux (teneur > 22-25 %) : le labour est souvent déconseillé car il peut engendrer la création de mottes et les passages répétés peuvent assécher le sol. Mieux vaut généralement intervenir dans les 24h après la récolte du précédent pour bénéficier de l’humidité résiduelle et/ou limiter les remontées capillaires.
  • Pour les sols limono-sableux (teneur > 18-20 %) : il faut éviter d'accentuer les risques de battance du sol et les difficultés d’enracinement à cause de la prise en masse du sol. La fragmentation du sol est souvent utile pour éviter de multiplier les passages et la création de trop de terre fine. Le strip-till est particulièrement bien adapté à ces conditions et peut être simultané avec le semis.

3. Adopter les bonnes stratégies de fertilisation et de protection

La disponibilité en azote est un facteur clé du bon développement de la plante. Une croissance dynamique et continue lui permet de se protéger des dégâts engendrés par des ravageurs et de réduire la pression des adventices. Une bonne teneur en azote favorise également l’activité photosynthétique et donc, le rendement.

Le désherbage est également un élément essentiel de protection du colza.

L’étude Terres Inovia nous montre que la différence de rendement entre le témoin non traité et la meilleure modalité désherbée est en moyenne de 6,5 q/ha, soit une perte due aux adventices de 20,4 %. Cette perte varie entre 1,7 et 17,1 q/ha selon les essais (Source : Terres Inovia – 15 essais entre 1993 et 1996).

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Avec un cycle de plus de 300 jours, le colza peut être affecté par des pathogènes comme le verticillium, la mycosphaerella, le phoma, la cylindrosporiose, le sclérotinia, la hernie du chou ou encore par la plante parasite, l’orobanche. Bien connaître les maladies du colza permet de mieux les maîtriser et ainsi préserver sa culture tout au long de son cycle. Dès le semis, la résistance variétale joue un rôle important dans la protection des plantes.

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4. Définir la date optimale de récolte du colza

Le pourcentage d’humidité des graines est un indicateur important à contrôler. Pour autant, se fier seulement à cette donnée peut vous induire en erreur et vous faire perdre en rendement.

Le taux d’humidité optimal est de 9 % mais attention, le colza n’est pas forcément mûr ! L’observation reste clé pour savoir identifier la maturité du colza.

Avec la crainte des orages estivaux et afin d’éviter l’égrenage des siliques, certains agriculteurs prennent la mauvaise habitude de récolter leurs parcelles plus tôt. Les siliques vertes non mûres se retrouvent alors en perte arrière de moissonneuse-batteuse sans monter dans la trémie. Ce choix engendre des pertes de rendement significatives si la plante n’est pas arrivée à maturité, jusqu’à 6 q/ha de perte.

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