Le pâturage tournant : un outil à part entière

Son objectif est d’être en totale autonomie pour l’alimentation de son troupeau. Le pâturage tournant est un outil à part entière au service de sa stratégie même si les conditions climatiques de l’année exigent de s’adapter. Depuis l’automne 2023, il est tombé plus de 700 mm d’eau et les prairies ont été inondées trois fois depuis le 20 mars 2024. Les animaux n’ont pas pu profiter de la pousse précoce des mois de janvier et février, à cause du manque de portance des sols et des inondations. Faute d’avoir pu être pâturées au bon stade, la qualité de la fauche est forcément pénalisée. Une année encore atypique qui bouscule les acquis. Mais il faut s’avoir s’adapter. 

L'Observatoire National de la Pousse de l'Herbe

Fréderic Demeule fait partie du réseau d’exploitations sélectionnées dans le cadre de l’observatoire National de la Pousse de l’Herbe lancé au printemps 2024. Les mesures sont réalisées de façon hebdomadaire à l’aide d’un herbomètre connecté. Ce réseau vise à acquérir des données via un protocole scientifique rigoureux qui sera comparé à l’indice satellitaire actuellement utilisé par les compagnies d’assurance. 

Un système bio résilient malgré le changement climatique

Le changement climatique éprouve le système, il laisse moins de marge de manœuvre. Mais le système bio est résilient, il y aura des fourrages en quantité, même si la qualité est pour l’heure un point d’interrogation. Une fenêtre météo « sans pluie » à la fin du mois de mai, va permettre d’attaquer les chantiers d’enrubannage et de fauche du méteil. Les prairies semées sous couvert de méteils pourront être pâturées d’ici la mi-juin.

L'exploitation en bref

  • Troupeau bovin allaitant de race Charolaise
  • 120 ha de SAU dont 20 ha de cultures de méteil et 100 ha de prairies naturelles et temporaires
  • Vente directe

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