Quelle est l’importance de l’azote pour la production fourragère ?
La minéralisation de la matière organique du sol
La contribution des légumineuses associées (fixation de l’azote atmosphérique)
Les apports organiques (engrais de ferme ou restitutions au pâturage)
Quelle est la dose optimale en vue d’une production donnée ?
L’objectif était d’analyser l’effet de doses croissantes d’azote et de leur mode d’apport sur la production et la qualité de l’herbe au 1er cycle de croissance (ensilage ou foin), pour les prairies à base de graminées. Dans nos essais, la dose optimale d’azote pour la production d’herbe ensilée était proche de 120 kg/ha. Pour cette première exploitation (mi-mai), le sol avait fourni très peu d’azote (production de seulement 2 T MS/ha sur les parcelles non fertilisées). Dans les conditions de 2008, un apport de 90 unités était insuffisant pour obtenir le rendement maximum.
Quelle forme d’azote utiliser ?
Les engrais comme le nitrate d’ammonium, le sulfate d’ammonium ou l’urée sont tous valorisés par les prairies. Néanmoins, il convient d’être prudent vis-à-vis des risques de pertes par volatilisation dans le cas des apports d’urée. C’est pourquoi nous préconisons toujours d’utiliser cette forme d’engrais en fin d’hiver ou par temps pluvieux au printemps et début d’été. Sinon, par temps sec et venteux, il faudra majorer la dose de 30 %.
Est-ce que la fertilisation azotée améliore la qualité du fourrage ?
Comme le rendement, la teneur en MAT est fortement liée à la nutrition azotée. Plus il y a d’azote dans le sol, plus le taux de MAT augmente dans les plantes. Par contre, la digestibilité du fourrage diminue sensiblement quand la fertilisation augmente. En ensilage, elle passe de 76 % (aucun apport) à 70 % (apport de 120 unités).