La précocité des plantes correspond à la date de début épiaison pour les graminées, et à la date de début floraison pour les légumineuses. C’est un stade clé de la production fourragère.
6 semaines d'écart entre les RGA (ray-grass anglais) précoces et très tardifs.
D’une manière générale, ce sont les espèces destinées au pâturage qui disposent d’une large gamme de précocité. En effet, il n’y a pas d’intérêt pour un éleveur d’avoir des plantes de fauches qui épient tardivement, le but étant de produire rapidement. En revanche, pour les plantes destinées au pâturage, choisir des variétés tardives permet de mieux répartir la production fourragère sur le printemps. Mais attention, les variétés tardives nécessitent plus de températures pour exprimer leur potentiel, il n’est donc pas conseillé de les implanter en zone froide, au risque de ne pas profiter de l’optimum de rendement. Egalement, en zone sèches, il est recommandé de ne pas choisir des variétés trop tardives afin d’assurer la production avant une éventuelle sécheresse de fin de printemps. C’est donc à l’éleveur de choisir des précocités qui correspondent aux dates souhaitées de production et aux conditions climatiques.
Il existe 8 gammes de précocité pour les graminées fourragères, allant de très précoce à très tardif. Chaque gamme est étalée sur une semaine, donc l’écart des 8 gammes correspond à 8 semaines. La précocité est donc un critère très important pour le choix des variétés.
Pour chaque espèce, les écarts entre les variétés les plus précoces et les plus tardives sont les suivants :
Luzerne |
1 semaine |
RGI, RGH |
1 semaine |
Brome |
2 semaines |
Fléole |
2 semaines |
Trèfle violet |
2 semaines |
Dactyle |
3 semaines |
Fétuque élevée |
4 semaines |
Ray-grass anglais |
6 semaines |