Le rendement est l’un des principaux critère de sélection variétale, et les différences entre les variétés sont parfois importantes. Mais le rendement est également impacté par de nombreux éléments comme la météo, la fertilisation, le type de sol, etc.
Ce potentiel de production est notamment étudié lors des essais d’inscriptions par le GEVES (Groupement d’Etude des Variétés Et des Semences). Le rendement annuel est évalué pour chaque variété, on distingue les premières coupes, les coupes d’été et les coupes d’automne (répartition du rendement).
L’idéal est d’avoir la meilleure répartition possible du rendement sur l’année. Le rendement d’été/automne exprime la capacité à pousser en période sèche et aussi en croissance d’arrière-saison, et est généralement lié à une bonne tolérance aux maladies. Ce rendement d’été/automne a été particulièrement travaillé par les sélectionneurs.
En moyenne sur les différentes espèces, il est considéré que le rendement de printemps contribue pour les 2/3 du rendement annuel.
Des écarts importants
Pour les ray-grass anglais :
Les rendements annuels varient de 25 % entre les variétés, soit environ 3 T MS/ha. Cet écart est de 30 % pour les rendements d’été/automne.
Pour les fétuques élevées :
Les écarts de rendement annuel sont d’environ 15 % entre les variétés et peuvent représenter 22 % pour les rendement d’été (presque 1 t de MS sur l’été).
En conclusion : même si de nombreux facteurs influencent le rendement, choisir une variété à bon potentiel est un premier axe pour tendre vers plus d’autonomie fourragère. C’est donc un critère important pour le choix d’une variété.