Le semis de l'Orge

L'orge est une culture qui n'aime pas l'hydromorphie. L'implantation doit se faire sur une terre saine ou un sol ressuyé. La date d'implantation peut être repoussée pour favoriser une meilleure levée. Les types de sol argilo-calcaire sont appropriés au bon développement de la culture et permettent d'optimiser le rendement. Les sols séchants ne sont pas dérangeants pour les orges. En effet, la culture a une phase de reproduction rapide. À partir du printemps, l'orge accélère son cycle : du stade épi 1 cm à la récolte, l'orge arrive plus rapidement à maturité que le blé.

L'orge d'hiver se sème à l'automne. La période de semis des orges est en général assez restreinte et se déroule début octobre. Il existe des différences de précocités entre les variétés mais l'espèce a un arrêt végétatif fort pendant la période hivernale. Le redémarrage de la plante se fait assez tardivement par rapport au blé. Il y a donc moins de risques de gel de l'épi en sortie d'hiver. 

L'orge de printemps peut se semer en février-mars ou à l'automne. Pour pouvoir semer en novembre, les orges de type printemps, c'est-à-dire alternatif, doivent être implantées dans des régions aux hivers cléments. Ce type d'orge est sensible au froid hivernal, il s'agit d'éviter tout risque de gel de la plante.

Avant de semer, il s'agit d'estimer la quantité de semences nécessaire. Pour cela, il faut connaître le PMG de la variété et la densité de semis, c'est-à-dire le nombre de grains/m² envisagé. Les volumes de graines sont très différents entre les 2 et 6 rangs du fait de leur PMG distinct. Lorsque les grains sont conditionnés en dose et que vous utilisez un semoir de précision, il n'est pas utile d'intégrer le PMG au calcul. 

La date de semis dépend de la région, du type de sol et des conditions météorologique. Il est préférable de se rapprocher des conseils régionaux, diffusés par ARVALIS-Institut du végétal par exemple, pour connaître les périodes optimales de semis.