Le maïs, une espèce respectueuse de l'environnement
L’irrigation, une pratique ancestrale
L’alimentation des Hommes dépend étroitement de l’alimentation en eau des plantes. Soucieux d’assurer quantités et qualités des productions, les Hommes, depuis des temps immémoriaux, ont organisé l’irrigation des cultures dans les régions où la pluviométrie est trop aléatoire. Des progrès considérables ont été accomplis dans l’utilisation de l’eau. L’irrigation à la raie, grande consommatrice d’eau, est remplacée par l’aspersion et, lorsque nécessaire, par le goutte à goutte. Un manque ponctuel d’eau en période critique (floraison, remplissage des grains ou des fruits) peut ruiner une récolte. L’irrigation est avant tout une « assurance récolte ». Cette question est souvent traitée de façon polémique. Pourtant, le maïs irrigué a parfaitement sa place dans une gestion durable de l’agriculture.
Le maïs, une plante économe en eau
L’eau est une matière première essentielle pour tous les êtres vivants : les hommes, les animaux et les plantes. Comparé à d’autres espèces, le maïs valorise mieux l’eau grâce à son métabolisme de plante en C4 plus efficace pour fixer, grâce à la photosynthèse, le gaz carbonique. Un pied de maïs consomme l’équivalent d’un verre d’eau par an !
Le saviez-vous ?
Toutes les plantes n’ont pas la même efficacité photosynthétique. Les plantes en C4 (maïs, canne à sucre, etc.) et leur voie de fixation par une molécule à 4 carbones valorisent plus efficacement le gaz carbonique de l’air. Et à intensité photosynthétique égale, elles consomment moins d’eau que les plantes en C3.
(1) Sur une année, 1 hectare de maïs produit 13 à 20 tonnes de biomasse, piège 20 à 30 tonnes de gaz carbonique (CO2) et libère 13 à 20 tonnes d’oxygène (O2) pour la seule utilisation de 4 à 10 tonnes d’eau (H2O). Source : AGPM.
(2) Évapotranspiration : cumul de l’évaporation de la surface du sol et de la transpiration des plantes.
(3) Biomasse : principalement des glucides, exprimée en tonne de matière sèche, après élimination de l’eau.